Le carrefour de la poste centrale, l'avenue Kennedy, le
boulevard du 20 mai, le carrefour Warda, le carrefour marché Elig-Edzoa,
le pont de la gare pour ne citer que ceux là, sont désormais surveillés
par l’objectif des caméras.
Des caméras de vidéo surveillance sont implantées dans des coins de la
ville depuis quelques mois pour garantir la sécurité des personnes et
des biens.
A côté des affiches géantes et autres panneaux publicitaires qui pullulent dans la ville, trônent désormais des lampadaires au style particulier. Une curiosité pour les habitants de la ville. A ce sujet, les supputations vont bon train. Si pour certains, il s’agit de panneaux solaires, d’autres par contre considèrent qu’il s’agit d’un des nombreux gadgets de la Communauté urbaine visant à embellir la ville.
A côté des affiches géantes et autres panneaux publicitaires qui pullulent dans la ville, trônent désormais des lampadaires au style particulier. Une curiosité pour les habitants de la ville. A ce sujet, les supputations vont bon train. Si pour certains, il s’agit de panneaux solaires, d’autres par contre considèrent qu’il s’agit d’un des nombreux gadgets de la Communauté urbaine visant à embellir la ville.
A la vérité, c’est un réseau de surveillance,
matérialisé à travers des caméras miniatures. Elles sont déjà visibles
dans 48 points de la ville. Carrefour de la poste centrale, Avenue
Kennedy, Boulevard du 20 mai, carrefour Warda, carrefour marché
Elig-Edzoa, pont de la gare entre autres.Ces appareils se présentent
comme des réverbères. Un poteau sur lequel est fixée une plaque
rectangulaire. Sur celle-ci, une caméra est suspendue. La combinaison
entre énergie électrique et solaire permet d’assurer leur fonctionnement
continu.
D’après les techniciens, ce matériel est équipé d’éléments
résistants aux intempéries et agressions de toutes natures. Les
hors-la-loi, vandales, pickpocket, violeurs, braqueurs et autres
fauteurs de trouble n’ont qu’à bien se tenir. Les images prises sont
enregistrées et retransmises à travers des écrans logés dans une salle
de contrôle à la Délégation générale de la Sûreté nationale (Dgsn).
Selon une source introduite, ces images seront stockées continuellement
et pourraient servir dans toutes sortes d’enquêtes.
La vidéo surveillance, une belle initiative ?
Ce réseau de surveillance suscite déjà des commentaires au sein de l’opinion publique. «C’est une belle initiative. Je ne peux qu’apprécier cet effort des pouvoirs publics pour renforcer la sécurité autour des citoyens», déclare Nadège Honlag, commerciale. Des habitués de certains points chauds de la capitale sont heureux de la mise en œuvre de ce projet. «Certains comportements inadmissibles vont sûrement disparaître. C’est par exemple inconcevable qu’il y ait autant de voleurs et d’agressions à la poste centrale. Les auteurs seront désormais démasqués», confie un automobiliste.
Maître d’oeuvre
Initié par la Dgsn, ce projet de surveillance, vise à instaurer l’ordre et à garantir la sécurité du citoyen. Dans cette opération, l’institution est accompagnée par la Communauté urbaine de Yaoundé, Camtel et l’entreprise chinoise Huawei. Le partenaire technique devrait assurer la maintenance des appareils. C’est depuis le mois de janvier que le projet est entré dans sa phase-pilote.
Selon des sources rencontrées à la communauté urbaine, 48 vidéo-caméras ont déjà été installées dans différents points de la ville. Une équipe conjointe des structures concernées travaille au quotidien pour la mise en place de ce dispositif sécuritaire. La phase d’installation devrait s’achever à la fin du mois. D’ici là, la ville entière sera couverte de 350 caméras.
Article de Michèle FOGANG | Cameroon-Tribune
Des cameras pour surveiller Qui? c' est du blabla
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